Dernière journée d’excursion sur cette magnifique île qu’est l’île Maurice. Cette fois c’est vers le nord que nous allons. Au programme : le Jardin Botanique de Pamplemousse et l’Aventure du sucre.

Le Jardin Botanique de Pamplemousse est un magnifique havre de paix vieux de 260 ans où poussent pas moins de 650 espèces différentes de plantes tropicales indigènes.

Créé par Pierre Poivre au 18ème siècle, botaniste du Roy et flibustier des épices, il a été alimenté au fil des siècles par des graines et des plants venus des 4 coins de la planète. Il porte aujourd’hui le nom de Sir Seewoosagur Ramgoolam, en hommage à l’ancien Premier Ministre mauricien qui a obtenu l’indépendance de l’île.

Au fil de la balade, on découvre les célèbres baobabs, des dizaines de plantes médicinales, 85 variétés différentes de palmiers venus d’Amérique Centrale, d’Asie, d’Océanie et des îles de l’Océan Indien avec notamment le talipot de Ceylan dont les feuilles peuvent atteindre sept mètres d’envergure et qui ne fleurit qu’une fois entre quarante et soixante ans avant de mourir. Les plantes aquatiques sont également bien représentées avec le bassin des nénuphars géants, des lotus, des nymphéas et des jacinthes d’eau, … C’est superbe et luxuriant !

Le jardin possède également un enclos de tortues géantes des Seychelles et on peut aussi y apercevoir des Cerfs de Java.

Après cette belle visite, nous rejoignons l’Aventure du sucre, le musée de la canne à sucre situé à proximité du Jardin Botanique de Pamplemousse.

Installé dans une ancienne usine sucrière (en 1998, après 177 années de production de sucre brut, la plantation sucrière de Beau Plan a mis fin à ses activités et l’usine a été convertie en musée), ce musée original retrace l’histoire sucrière de l’île et son impact sur la culture et les habitants de l’Île Maurice.

On y retrouve toute l’histoire du sucre à l’île Maurice, son évolution sur l’île depuis les premiers colons, les méthodes de plantation d’antan et les techniques de fabrication d’aujourd’hui, tout ce qu’il faut savoir sur la canne à sucre et enfin son histoire économique dans le monde. La plupart des machines d’époque (tuyaux, cuves, récipients) sont toujours exposées, y compris deux locomotives et une large péniche en bois utilisée pour le transport du sucre de l’île Maurice à Madagascar (son dernier voyage datant de l’an 2000).

À la fin de la visite, une dégustation de différentes variétés de sucre non raffiné est proposée.

Une visite vraiment très intéressante que j’ai beaucoup aimée.

Sur le chemin du retour, nous passons par l’intérieur des terres, où nous pouvons admirer quelques champs de canne à sucre.